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7. On arrondit, en dos d'âne, les dunes aux versants trop à pic. A la pelle, on taille verticalement et horizontalement les flancs le long desquels il va falloir passer. On pose de gros blocs pour empêcher le sable de couler. Sur le chemin ainsi pratiqué, on place les planches, on déroule les toiles métalliques, on répand du drinn à profusion.
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14. A 14h30, après "la traversée de l'Enfer", selon l'expression des indigènes, nous arrivons au Paradis Terrestre d'El Goléa et faisons halte sur la place du général Laperrine. Une population de noirs, d'arabes, petits et grands, nous accueille avec enthousiasme. Le père d'Abaza nous reçoit à bras ouverts et les officiers du poste nous témoignent leur grande cordialité. Aucun télégramme n'est parvenu pour annoncer notre arrivée. Nous pouvons donc nous estimer heureux de ne pas être demeurés en panne. A ma gauche, le docteur Destang. A la gauche du Docteur, le lieutenant Soymié qui remplace actuellement le chef de poste. - 18 juin 1926.